Plusieurs études suggèrent que les réseaux corticaux jouent un rôle important chez les primates y compris l’homme à des stades précoces du développement dès la phase fœtale. Ainsi, à la naissance les primates expriment des formes de mémoire associative qui impliquent la formation hippocampique (
Bachevalier and Mishkin, 1994; Pascalis and de Schonen, 1994). Aucune donnée électrophysiologique n’était cependant disponible concernant l’étude de l’activité synaptique générée aux stades précoces du développement. De plus, d’un point de vue beaucoup plus général, il était essentiel de démontrer que les données développementales obtenues chez les rongeurs sont applicables aux primates, et donc extrapolables à l’homme.