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Physiopathologie et action thérapeutique de l’hyperoxie (...)

Etude des effets neurochimiques de pressions partielles d’oxygène supérieures à la normale

Nous avons enregistré pour la première fois chez l’Homme exposé à des pressions partielles d’oxygène comprises entre 1 et 2,8 ATA, des modifications de la cartographie électroencéphalographique (EEG). Enfin de déterminer les origines de ces modifications, nous recherchons in vivo chez le rat Sprague Dawley libre de mouvement, les conséquences neurochimiques de l’augmentation de la pression partielle d’oxygène en mesurant dans certaines structures du système nerveux central (cortex, noyaux gris centraux) les perturbations de certaines neurotransmissions (GABA, Glutamate, Monomamines) ou d’autres substances comme le NO. Ces études sont faites par micro-dialyse (Acides aminés), et voltamétrie (Monoamines et NO), associées à des actions de substances biochimiques agonistes ou antagonistes des systèmes analysés. Nous nous intéressons dans un premier temps au striatum et à la voie nigro striée puisque son implication dans le développement des crises d’épilepsie hyperoxique a été suggérée. Les expositions se font à des pressions d’oxygène inférieures à celles de 6 ATA qui provoquent l’apparition de crises d’épilepsie chez le rat. Ces pressions sont comprises entre 1 et 5 ATA.

Effets cardiovasculaires de l’hyperoxie

Les mélanges enrichis en Oxygène sont utilisés comme gaz ventilatoire dans différentes circonstances. Lors d’ascension en altitude ils permettent de maintenir une pression partielle en oxygène compatible avec une activité physique. En plongée sous marine, l’utilisation de scaphandres autonomes avec mélanges suroxygénés permet une diminution de la sursaturation en azote lors du séjour à pression ambiante élevée. La désaturation en azote est moins importante lors du retour en surface ce qui s’accompagne d’une diminution du risque d’accident de décompression. Chez le nageur de combat, l’utilisation de scaphandres autonomes à circuit fermé ou semi-fermé permet d’augmenter l’autonomie du plongeur. De plus, en situation opérationnelle l’absence d’élimination externe de bulles permet une discrétion avantageuse pour le plongeur utilisant un appareil en circuit fermé. Si l’utilité des mélanges gazeux enrichis en oxygène est indiscutable, leurs effets à court et à long terme sur la fonction cardio-vasculaire sont moins connus. Nous étudions les conséquences cardio-vasculaires à court et à long terme de l’exposition à l’hyperoxie en conditions normobare et hyperbare.

Composition de l’équipe

Sainty JM, Rostain JC, Boussuges A, Rossi P.

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